Indigenous plants | Plantes indigènes
Indigenous plants
Honouring Indigenous traditions at NSERC and SSHRC
The agencies’ headquarters are located at 125 Zaida Eddy Private, Ottawa, Ontario, within the Zibi community.
Zibi is a new community in Canada’s National Capital Region, named for the Algonquin word for “river,” and is situated on the traditional unceded territory of the Algonquin Anishinabe People. The lands have significant cultural and spiritual value for Indigenous Peoples who first lived, cultivated and thrived in this area.
It is an honour for our offices to be situated on this land. Our meeting rooms are named after plants of Indigenous significance across Canada. The room names are featured in the local Algonquin dialect of the Kitigan Zibi Anishinabeg, as well as in English and French.
The artwork is by Donald Chrétien, an Ojibwe First Nations artist based in Newmarket, Ontario.
Plantes indigènes
Le CRSH et le CRSNG rendent hommage aux traditions autochtones
L’administration centrale des organismes subventionnaires se trouve au 125, privé Zaida Eddy, à Ottawa (Ontario), dans le quartier Zibi.
Zibi est une nouvelle communauté dans la région de la capitale nationale du Canada, nommée d'après le mot algonquin signifiant « rivière ». Cette nouvelle communauté est située sur le territoire traditionnel non cédé du peuple algonquin Anishinabe – un territoire qui a une valeur culturelle et spirituelle importante pour les peuples autochtones qui ont été les premiers à vivre, cultiver et prospérer dans cette région.
Le CRSH et le CRSNG se trouvent honorés d’occuper des bureaux situés sur ces terres. Les salles de réunion portent le nom de plantes ayant une signification pour les Autochtones de tout le Canada. Les noms des salles sont écrits dans le dialecte algonquin local des Anishinabeg de Kitigan Zibi, ainsi qu'en anglais et en français.
Les œuvres d'art ont été réalisées par Donald Chrétien, artiste de la Première Nation ojibwée établi à Newmarket, en Ontario.
The four sacred medicines
Les quatre plantes médicinales sacrées
Sema
tobacco
The first of the four sacred medicines, tobacco, is used in Indigenous rituals and ceremonies to promote physical, spiritual, emotional and community well-being. It is believed that the smoke carries thoughts or prayers to the Creator and the spirit world, opening the door that allows that communication to take place. Sacred use of tobacco is so entwined with some Indigenous cultures that it is present at every stage of life: birthing rituals, courtship, marriage, death and personal prayer. A gift of tobacco is a sign of respect and may be offered when asking for help, guidance or protection. Tobacco may be burned in a fire or smoked in a pipe, though the smoke is generally not inhaled.
tabac
La première de ces plantes, le tabac, est utilisée dans les cérémonies et les rituels autochtones pour favoriser le bien-être physique, spirituel, affectif et collectif. Les Autochtones croient que la fumée transporte les prières et les pensées vers le Créateur et le monde des esprits, qu’elle est la clé qui permet cette communication. L’usage sacré du tabac est tellement relié à certaines cultures autochtones que cette plante est présente à chaque étape de la vie : rituels entourant la naissance, fréquentations, mariage, décès et prières personnelles. Offrir du tabac est une marque de respect. On l’offre quand on demande de l’aide, des conseils ou de la protection. On le fait brûler dans un feu ou on le fume dans une pipe, généralement sans inhaler la fumée.
Kijik
cedar
A sacred medicine, cedar is used ceremonially by Indigenous Peoples for purification. When cedar is put in the fire with tobacco, it crackles—calling the attention of the spirits to the offering that is being made and attracting positive energy, feelings, emotions and balance. High in vitamin C, cedar tea helped prevent scurvy when fruits and vegetables were unavailable during the winter months, and is used to treat colds, flu, fevers and arthritic pain. Cedar tea was also used to clean skin and wounds. Cedar still provides for the making of hand-drum frames, canoes and other birch bark items.
cèdre
Les Autochtones utilisent le cèdre dans certaines cérémonies à des fins de purification. Brûlé avec du tabac, le cèdre crépite et attire ainsi l’attention des esprits sur l’offrande qui leur est faite, ce qui suscite de l’énergie, des émotions et des sentiments positifs et favorise l’équilibre. Le thé de cèdre, qui a une teneur élevée en vitamine C, aidait à prévenir le scorbut durant les mois d’hiver alors qu’il n’y avait ni fruits ni légumes. Il est utilisé pour traiter les rhumes, la grippe, les fièvres et les douleurs arthritiques, ainsi que pour nettoyer la peau et les blessures. Le cèdre entre dans la fabrication de tambours, de canots et d’autres articles en écorce de bouleau.
Wabaa apabowask
white sage
A sacred medicine, sage is burned in Indigenous smudging. The smoke is used to purify the mind, body and spirit, as well as sacred articles before prayers and ceremonies. Depending on the culture, it could be stored in medicine pouches or spread over the floor of a sweat lodge. Considered a female medicine, sage confers strength, wisdom and clarity of purpose.
sauge blanche
Cette plante médicinale sacrée est brûlée dans le cadre des cérémonies de purification. La fumée purifie l’esprit, le corps et l’âme, ainsi que les articles sacrés, avant les prières et les cérémonies. L’usage de la sauge diffère selon la culture. Elle peut être conservée dans un sac prévu à cette fin ou répandue sur le sol d’une hutte à sudation. Considérée comme étant une plante médicinale femelle, elle confère force et sagesse et permet d’établir clairement des objectifs.
Noquashigan
sweetgrass
Found across Turtle Island, sweetgrass―often referred to as the hair of our Mother, the Earth―is used by First Nations people for spiritual cleansing. The smoke of this sacred medicine is to purify thoughts and the environment, eliminate bad or negative thoughts, and keep negativity away from the home. Usually braided and dried, it is burned at the beginning of a prayer or ceremony. The braiding of sweetgrass honours the teachings of interconnection between mind, body and spirit. In First Nations culture, the braid’s three strands represent love, kindness and honesty.
foin d’odeur
Le foin d’odeur – souvent appelé chevelure de notre mère la Terre –, que l’on trouve partout sur l’île de la Tortue, est utilisé par les peuples des Premières Nations à des fins de purification spirituelle. Sa fumée purifie l’esprit et l’environnement, élimine les mauvaises pensées et éloigne toute négativité du foyer. Il est habituellement tressé et séché pour être brûlé au début d’une prière ou d’une cérémonie. Le tressage respecte les enseignements relatifs aux liens entre l’esprit, le corps et l’âme. Dans les cultures des peuples des Premières Nations, les trois brins de la tresse représentent l’amour, la bonté et l’honnêteté.
Other plants
Autres plantes
Shoniyaakewigamig
field mint
Field mint can be found in marshes and other wet places across Turtle Island. The aromatic leaves, with their strong "peppermint" taste and odour, were widely brewed as a beverage, and also as a medicinal tea to treat colds, coughs and other ailments. A salve from the leaves was understood to relieve itching skin and rashes. Sometimes it was used to flavour soups, meat and pemmican with the leaves.
menthe des champs
On trouve la menthe des champs dans les marais et autres milieux humides de l’île de la Tortue. Ses feuilles aromatiques, à l’odeur et au goût prononcés de menthe poivrée, étaient consommées en infusion. On en faisait aussi un thé médicinal pour traiter les rhumes, toux et autres maux. Un baume préparé à partir de ses feuilles était réputé soulager les démangeaisons et éruptions cutanées. On se servait parfois des feuilles pour aromatiser les soupes, les viandes et le pemmican.
Makwa minishish
bearberry
Native to most of Canada, as far north as the Arctic Circle, this plant is best known for being made into a tea. Because the berries remain on the branches all year and are rich in carbohydrates, they were an important survival food. Bearberry has medicinal properties for coughs, and to treat some infections as a tea or salve. Pipe bowls were carved from the dense heartwood of the roots. The leaves can also be used to tan hides.
busserole
La busserole est une plante indigène, présente pratiquement partout au Canada jusqu’au cercle arctique, dont on fait surtout un thé. Comme ses baies restent attachées aux branches toute l’année et sont riches en glucides, elles ont constitué un important aliment de survie. On a recours aux propriétés médicinales de la busserole, que l’on utilise sous forme de thé ou de baume pour soulager la toux et pour traiter certaines infections. On a sculpté des fourneaux de pipe dans le bois de cœur de ses racines, et ses feuilles peuvent servir à tanner les peaux.
Onagoshig miskwa wabigoon
evening primrose
This plant is known to be found across the eastern parts of Turtle Island and the prairies. All parts of the plant can be put to use, from the notoriously tough roots, to the tiny, edible seeds that contain high levels of essential fatty acids. Poultices made of leaves and other parts of the plants were used by Indigenous Peoples to treat bruises or rubbed on muscles to improve strength.
onagre bisannuelle
On trouve cette plante dans tout l’est de l’île de la Tortue et dans les Prairies. Toutes ses parties peuvent servir, de ses racines reconnues pour leur fermeté à ses petites graines comestibles qui ont des teneurs élevées en acides gras essentiels. Les Autochtones utilisaient les feuilles et d’autres parties de la plante pour en faire des cataplasmes dont ils se servaient pour traiter les ecchymoses ou pour frotter les muscles afin de les rendre plus forts.
Anibimin
cranberry
Found in bogs and swamps, cranberries are an important food for Indigenous Peoples. Often picked around September when still firm, they were eaten fresh, cooked, or stored until they became softer and sweeter. Cranberries were also dried and pounded with fat and dried meat or fish to make pemmican, which would last for months. Pemmican was shared by Indigenous Peoples with Europeans engaged in the fur trade. For the Métis, pemmican was a source of commerce.
canneberge
Présentes dans les tourbières et les marais, les canneberges constituent un aliment important pour les Autochtones. Souvent récoltées vers le mois de septembre, tandis qu’elles étaient encore fermes, elles étaient consommées crues ou cuites ou encore entreposées jusqu’à ce qu’elles soient devenues plus tendres et plus sucrées. On les faisait aussi sécher et on les réduisait en poudre avec de la graisse animale et de la viande ou du poisson séchés pour en faire du pemmican, un aliment qui se conservait pendant des mois et que les Autochtones fournissaient aux Européens qui s’adonnaient à la traite des fourrures. Le pemmican faisait l’objet de commerce chez les Métis.
Kekek monashkwe
hawkweed
There are many species of hawkweed, including orange hawkweed, which is also known as devil’s paintbrush and earns its name from its brilliant colour. In Indigenous life, it was used as medicine for a multitude of internal issues.
épervière
Il y a plusieurs espèces d’épervières, dont l’épervière orangée qui tire son nom de sa couleur brillante. Pour les Autochtones, c’était une plante médicinale pouvant soigner toutes sortes de maux internes.
Shiwanibish
dandelion
Introduced by French settlers in the 1600s, dandelions quickly spread far across Turtle Island. All parts of the plant, including the roots, leaves and flowers, are extremely nutritious. Young dandelions are still collected as food. Some people used the roots as a famine food. Dandelions have been understood to help treat joint issues, internal discomfort, and skin and stomach problems.
pissenlit
Apportés par des colons français au 17e siècle, les pissenlits se sont répandus rapidement dans toute l’île de la Tortue. Toutes les parties de la plante (racines, feuilles et fleurs) sont très nutritives. Ses jeunes pousses sont encore récoltées à des fins alimentaires. Ses racines ont été consommées en période de famine. Le pissenlit est réputé traiter les troubles des articulations et de l’estomac, les malaises internes et les problèmes cutanés.
Kaa gaawadigizidji
juniper
The common evergreen juniper shrub’s most common use among Indigenous Peoples was as a deodorizer or cleanser to protect against illness. As a food, the berry-like fruit was ground and cooked as mush and made into hotcakes. The boughs, with or without the fruit, were used to make a tea by some groups. The tea was considered to have medicinal qualities to treat a variety of ailments.
genévrier
Les Autochtones utilisaient le genévrier commun, un arbuste à feuilles persistantes, avant tout comme désodorisant et agent assainissant pour protéger contre les maladies. La baie de genièvre était quant à elle écrasée et bouillie pour en faire une pâte à crêpes. Certains groupes utilisaient les branches du genévrier, avec ou sans les fruits, pour en faire un thé réputé avoir des propriétés médicinales permettant de traiter une multitude de maux.
Odemin
wild strawberry
In Indigenous cultures, the wild or natural strawberry is known as the heart berry, because of its shape when sliced in halves. Symbolically, it evoked love and reconciliation, encouraging us to move beyond ourselves and recognize our place in the grander scheme of things. Also a source of food, a tea made with its leaves was used to treat blood illnesses, while a tea of its stems and roots served as mouthwash for multiple ailments. The teas have also been used to treat a variety of skin ailments. It is still commonly used in many dishes, ceremony, juice, and sometimes even a soup.
fraisier des bois
Dans les cultures autochtones, on dit de la fraise des bois ou fraise sauvage que c’est la baie du cœur, en raison de sa forme une fois coupée en deux. Sur le plan symbolique, elle évoque l’amour et la réconciliation et nous encourage à nous dépasser et à trouver notre place dans l’ordre des choses. Le thé de feuilles de fraisier servait à traiter les maladies du sang, tandis que le thé préparé avec les tiges et les racines de la plante était utilisé comme bain de bouche pour traiter de nombreux maux. On avait également recours à ces thés pour soigner diverses maladies de peau. La fraise des bois entre toujours dans la composition de bon nombre de plats, de jus et même d’une soupe, et elle fait l’objet de cérémonies.
Odejibiki-tibweban
wild ginger
Two wild ginger species thrive in Canada: Asarum caudatum, mainly in the west, and Asarum canadense in the east. The highly aromatic leaves and roots of both were used by Indigenous Peoples to make tea and poultices to treat pain and intestinal ailments. It has been told that some Indigenous Peoples used the ginger to season food, and that it eliminated the danger of poisoning when eating an animal that had died of unknown causes.
gingembre sauvage
Deux espèces de gingembre sauvage poussent au Canada : Asarum caudatum, surtout dans l’ouest du pays, et Asarum canadense, dans l’est. Les Autochtones utilisaient leurs racines et leurs feuilles très aromatiques pour faire du thé et des cataplasmes afin de traiter la douleur et les troubles intestinaux. On a dit que le gingembre était utilisé par certains peuples autochtones pour assaisonner les mets et qu’il écartait le risque d’empoisonnement chez quiconque mangeait un animal mort de cause inconnue.
Kagigebag
Labrador tea
Found in most regions of Canada, this perennial shrub was among the most widely used plants across Turtle Island. The highly aromatic leaves, used fresh or dried for tea, could be gathered year-round. Many Indigenous Peoples treated inflammatory conditions with Labrador tea infusions. The tea was also used to bathe stings and itches, while other parts of the plant were applied to wounds and burns. Labrador tea leaves also provided a brown dye to stain bone, materials and tools.
thé du Labrador
Cet arbuste pérenne que l’on trouve dans la plupart des régions du Canada était l’une des plantes les plus utilisées sur l’île de la Tortue. Il était possible de récolter toute l’année durant ses feuilles intensément aromatiques, que l’on pouvait utiliser fraîches ou séchées. Bon nombre de peuples autochtones traitaient les inflammations avec des infusions de thé du Labrador. On en faisait aussi des bains pour soulager les piqûres et les démangeaisons, et d’autres parties de la plante étaient appliquées sur les blessures et les brûlures. On tirait également une teinture brune des feuilles pour teindre des os, des matériaux et des outils.
Wabigoon
trillium
Except for the Northwest Territories, Nunavut and Yukon, trillium species are found across Turtle Island. An edible plant, the trillium was considered a female herb. A root infusion was used to help with various ailments. Indigenous Peoples also recognized the roots’ astringent and antiseptic qualities, and applied them sometimes for healing. Grated raw roots were applied as a poultice to reduce swelling, and the root bark could also be used to treat earache.
trille
On trouve des espèces de trille partout sur l’île de la Tortue, sauf dans les Territoires du Nord-Ouest, au Nunavut et au Yukon. Considéré comme étant une plante femelle, le trille est comestible. Une infusion de ses racines aidait à traiter plusieurs maux. Les Autochtones en connaissaient également les propriétés astringentes et antiseptiques et s’en servaient parfois pour soigner. Les racines étaient râpées et appliquées en cataplasme pour faire diminuer l’enflure, et l’écorce des racines pouvait être utilisée pour traiter les maux d’oreille.
Mikwanikaang Azisigobiminj
arctic willow
Found in the northern tundra, this tiny, creeping shrub had several medicinal purposes in Indigenous lives, such as relieving toothache and helping to stop bleeding. Gwich'in people also peeled the bark from young shoots into strips, which could be wrapped around a cut like a bandage, and tied in place with a cloth. Young leaves and buds, rich sources of vitamin C, were frequently eaten in the spring. Willow twigs were also used as fuel, and the roots were woven into baskets.
saule arctique
Cet arbuste rampant que l’on trouve dans la toundra nordique avait plusieurs utilisations médicinales. Les Autochtones s’en servaient pour soulager le mal de dents et faire cesser les saignements. Les Gwich'in détachaient l’écorce des jeunes pousses et l’appliquaient sur les coupures en fines lanières qui étaient maintenues en place à l’aide d’un morceau de tissu. Les jeunes feuilles et les bourgeons, riches en vitamine C, étaient souvent consommés au printemps. Les brindilles servaient de combustible, et les racines étaient tressées pour fabriquer des paniers.
Kinikwaa wabigoon
coneflower
Commonly found in southern Saskatchewan and Manitoba, the narrow-leafed, purple coneflower (echinacea) has long been used by Indigenous Peoples to boost the immune system during illness, as well as to treat headaches and toothaches. A tea made from fresh or dried root was also used to help with cold symptoms. Historically, Indigenous Peoples used parts of coneflowers topically for toothaches and other mouth pain, to heal burns, and to treat insect bites and stings. Settlers quickly learned of and adopted the plant as a remedy for a wide range of issues, for themselves and their livestock.
échinacée
Répandue dans le sud de la Saskatchewan et du Manitoba, l’échinacée à feuilles étroites et à fleurs roses est depuis longtemps utilisée par les Autochtones pour stimuler le système immunitaire durant la maladie ainsi que pour traiter les céphalées et le mal de dents. Un thé préparé à partir de ses racines fraîches ou séchées aidait à soulager les symptômes du rhume. Les Autochtones faisaient un usage topique de certaines parties de l’échinacée pour calmer le mal de dents et d’autres douleurs buccales, pour apaiser les brûlures et pour traiter les piqûres et morsures d’insectes. Les colons ont rapidement compris les vertus médicinales de cette plante et l’ont adoptée pour se soigner et soigner leurs animaux d’élevage.